jeudi 26 février 2015

Vieilles bouteilles de VEP (1)

Les V.E.P., jaunes et vertes, tiennent une place toute particulière dans la gamme Chartreuse : de part leur Vieillissement Exceptionnellement Prolongé elles en constituent le fleuron. Leur présentation jusqu’à dans le conditionnement traduit cela, mais lancées en 1963, comme celle des autres liqueurs elle a évolué. Cet article donne des précisions pour affiner cela, en illustrant le propos de photos de flacons. Il ne sera pas ici spécifiquement question des cuvées commémoratives qui constituent encore un cas à part (et sont par nature datées).

Précision quant aux éléments de datation d’anciennes VEP

L'évolution dans la présentation de ces vieilles bouteilles se traduit par des changements des mentions sur l'étiquette, de son design mais aussi, et c'est ce qui les caractérise, par les pratiques de datation sur la contre-étiquette. On distingue plusieurs périodes...

1963 / 1975 - Mise en bouteille en l'an...
Les VEP sont lancées commercialement en 1963, l’étiquette est alors d’un design épuré et les mentions y sont réduites à leur strict minimum : "LIQUEUR FABRIQUEE A LA GDE CHARTREUSE" et la signature de Dom Garnier.
Lors de cette période, on date les liqueurs selon leur année de mise en bouteille (cf. ci-dessous) et comme par la suite il n'est pas fait mention explicitement de la durée de vieillissement.
Plus tard, vont apparaître les mentions du tirage alcoolique et le "D" sur l'étiquette. On les retrouve sur celle de la cuvée réalisée pour les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 (mais ce n'est pas systématique pour le "D" !). Parfois elles figurent en sur-ajout, de couleur rouge ou noire.

Les VEP sont numérotées... la plupart du temps !

Avec la création de Chartreuse Diffusion en 1970, disparaît la mention à la Compagnie française de la Grande-Chartreuse...
Bref, lors de cette première période, comme aujourd'hui c'est l'année de mise en bouteille qui apparaît sur le flacon, mais par la suite cela va changer et ainsi compliquer un peu les choses…
(A suivre…)

dimanche 8 février 2015

The drunken botanist

“Le botaniste ivre” est comme son sous-titre l’indique consacré aux plantes qui entrent dans la recette de boissons alcoolisées du monde entier. La démarche se veut didactique, à la croisée de la botanique et du savoir-vivre.
 
L’auteur, Amy Stewart, y fait preuve d’érudition en décrivant une longue série de plantes, herbes et épices divers, énumérant leurs propriétés et leur usage appliqué au domaine du bar et des préparations alcoolisées.
 
Bien entendu il y est question de chartreuse, mais pouvait-il en être autrement dans un tel ouvrage ? La liqueur des Chartreux est évoquée à multiples reprises, via l’énumération de certaines espèces végétales mais également au travers de recettes. Elle est mentionnée aux entrées correspondant aux plantes suivantes :
Mais un plus grand nombre d’espèces sont décrites comme entrant dans la composition des liqueurs à base de plantes. Un ouvrage instructif et bien présenté, mixant culture et boisson.

Voir aussi :