Enric Olivé Serret est l'auteur d'un livre de référence sur la chartreuse de Tarragone, à ce jour non édité en français et paru sous le titre "La Chartreuse de Tarragona. De la fàbrica al convent" ("La Chartreuse de Tarragone, de l'usine au monastère").
Originaire de la ville, l'auteur est aujourd'hui professeur à l'université de Tarragone. Il a eu la gentillesse de répondre à nos questions sur sa démarche, les multiples liens entre la chartreuse et la ville de Tarragone et son histoire. Merci à lui.
Originaire de la ville, l'auteur est aujourd'hui professeur à l'université de Tarragone. Il a eu la gentillesse de répondre à nos questions sur sa démarche, les multiples liens entre la chartreuse et la ville de Tarragone et son histoire. Merci à lui.
D'où provient votre intérêt pour la Chartreuse et son histoire à Tarragone ?
La Chartreuse a toujours été présente dans ma vie. Dès mon plus jeune âge, ma vie s’est déroulée autour de la distillerie des Pères Chartreux. Mon père était un employé de la maison du vin Müller, qui était située juste à côté de la distillerie, où je demeurais avec toute ma famille. Mes promenades et mes facéties se déroulaient toujours entre la distillerie des Chartreux et la maison Müller. Tout jeune, durant l’été, j’ai même servi de guide touristique pour les visites de la distillerie.
Dans les années quatre-vingt, en tant que jeune responsable politique de l'urbanisme à Tarragone, j'ai maintenu une relation étroite avec la communauté cartusienne à la Grande Chartreuse afin que la commune de Tarragone acquiert la magnifique « Fàbrica de Tarragone ».
Je me souviens avec une grande estime des Pères Chartreux de Tarragone qui, plus tard, se sont consacrés à conduire des expériences avec des plantes lyophilisées, pour lesquelles je m’empressais de servir de cobaye. Ce fut une étape de la communauté cartusienne concernée par l'alcoolisme et prompte à contribuer à lutter contre ce fléau.
Finalement, j’ai personnellement exercé le rôle d’entremetteur entre les Pères Chartreux et le gouvernement Catalan, afin que ce dernier acquiert la Chartreuse, ce qui fut le cas.
Dans les années quatre-vingt, en tant que jeune responsable politique de l'urbanisme à Tarragone, j'ai maintenu une relation étroite avec la communauté cartusienne à la Grande Chartreuse afin que la commune de Tarragone acquiert la magnifique « Fàbrica de Tarragone ».
Je me souviens avec une grande estime des Pères Chartreux de Tarragone qui, plus tard, se sont consacrés à conduire des expériences avec des plantes lyophilisées, pour lesquelles je m’empressais de servir de cobaye. Ce fut une étape de la communauté cartusienne concernée par l'alcoolisme et prompte à contribuer à lutter contre ce fléau.
Finalement, j’ai personnellement exercé le rôle d’entremetteur entre les Pères Chartreux et le gouvernement Catalan, afin que ce dernier acquiert la Chartreuse, ce qui fut le cas.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur la démarche d'édition de votre livre (les recherches, la publication, les échos...) ?
À la suite de l'acquisition de la Chartreuse par le gouvernement, le ministre-conseiller Josep Gomis m’a chargé d’une étude et de l’édition de l’histoire de la Chartreuse à Tarragone, ainsi que de l'inventaire des fonds de la société qui était passée aux archives historiques de Tarragona.
Avec le photographe Joan Aberich, nous avons travaillé chaque recoin de l’enceinte cartusienne. La distillerie nous offrait des photos d’une grande intensité ; les jardins privés des Chartreux, abandonnés, nous renvoyaient une magnifique image romantique. Des chats aux alambics, des horloges aux vieilles bouteilles, des cellules à la chapelle ... tout a été parfaitement documenté. Dans le même temps, nous espérions offrir une belle représentation de l’enceinte.
La documentation des archives municipales, de l'archevêché et de la société Chartreuse ainsi que l'expérience d’anciens travailleurs, m'ont permis de connaître précisément l'histoire du bâtiment, de ses différents habitants et finalement de la communauté cartusienne.
À la suite de l'acquisition de la Chartreuse par le gouvernement, le ministre-conseiller Josep Gomis m’a chargé d’une étude et de l’édition de l’histoire de la Chartreuse à Tarragone, ainsi que de l'inventaire des fonds de la société qui était passée aux archives historiques de Tarragona.
Avec le photographe Joan Aberich, nous avons travaillé chaque recoin de l’enceinte cartusienne. La distillerie nous offrait des photos d’une grande intensité ; les jardins privés des Chartreux, abandonnés, nous renvoyaient une magnifique image romantique. Des chats aux alambics, des horloges aux vieilles bouteilles, des cellules à la chapelle ... tout a été parfaitement documenté. Dans le même temps, nous espérions offrir une belle représentation de l’enceinte.
La documentation des archives municipales, de l'archevêché et de la société Chartreuse ainsi que l'expérience d’anciens travailleurs, m'ont permis de connaître précisément l'histoire du bâtiment, de ses différents habitants et finalement de la communauté cartusienne.
A suivre…
Voir aussi :