Lorsque les chartreux reprennent la production de leur liqueur lors en exil à Tarragone, ils y produisent également le fameux élixir végétal. Dans leur laboratoire pharmaceutique ils fabriquèrent également d'autres produits hygiéniques et médicinaux, qu'ils exportaient également en France.
Elixir végétal fabriqué à Tarragone par les Pères Chartreux
Son histoire suit celle de la liqueur, après l'expulsion des Chartreux sa production reprend à Tarragone sous une nouvelle présentation tandis qu'en France l'appelation commerciale continue d'être exploitée par les liquidateurs. Par la suite la double-étiquette sera d'usage jusqu'au début des années 1940.
Photographie de la pharmacie de la distillerie de Tarragone, détruite par un bombradement en 1938 |
Autres produits hygiéniques et médicinaux
Planche de l'exposition "400 ans d'histoire" |
Cette même pharmacie produisait "le plastron hygiénique efficace disait-on pour les maladies de la poitrine et de l'estomac ; les pastilles pectorales ; la toile souveraine, efficace pour rétablir la circulation sanguine ; la teinture anti-rhumatisante ; la pierre chartreuse ou "sel de Saturne", aux grandes propriétés curatives, tant pour les maladies des yeux comme pour les plaies de cicatrisation difficile ; les pilules anti-bilieuses, en tant que purge, et, enfin les pommades suppurantes et résolutives".
La fin de la production
Celle-ci sera bien antérieure à celle des liqueurs puisque les derniers produits pharmaceutiques élaborés furent la boule d'acier et l'élixir végétal à 68 degrés qui cessèrent d'être fabriqués en 1964. Cela s'explique notamment par les évolutions règlementaires et administratives, qui se faisaient plus contraignantes, mais également par les évolutions du marché.
Voir aussi :
- Elixir végétal de la Grande Chartreuse
- Cabinet de curiosités chartreuse
- L'élixir de Chartreux à Tarragone (A suivre...)