lundi 25 juillet 2011

La chartreuse et Tarragone

Tarragone et la chartreuse, ces deux noms sont désormais associés par leur histoire partagée. Les Pères Chartreux trouvèrent refuge dans la ville catalane et y installèrent leur distillerie en activité une partie du XXème siècle. Retour sur cette période et sur la désormais mythique Chartreuse de Tarragona.

Les circonstances de la production de chartreuse en Espagne
En avril 1903, suite aux lois sur les congrégations religieuses, les Pères Chartreux sont expulsés de leur monastère et contraints à l’exil. “Par la même occasion, l’Etat français mis la main sur leur célèbre marque de liqueur... sur la marque mais pas sur le secret de composition !”
Ils trouvent refuge en Catalogne, dans la ville de Tarragone, et y installent une distillerie. La production reprend en 1904 sous une nouvelle appellation “Liqueur fabriquée à Tarragone par les Pères Chartreux” et avec une nouvelle présentation des bouteilles.
Débute alors un conflit juridique et commercial avec les liquidateurs qui exploitent la marque sur le marché français en ayant conservé la présentation traditionnelle et jouent la confusion aux yeux des consommateurs. “A l’étranger les Pères Chartreux gagnèrent tous leurs procès et conservèrent le droit d’utiliser leur ancienne marque.”
La société qui exploitait la Chartreuse en France cesse son activité en 1929. La production se poursuit en Espagne après le retour des pères en leur monastère de la Grande Chartreuse durant la deuxième guerre, elle prendra fin au terme des années 1980 pour raisons économiques.

Spécificités de la Chartreuse de Tarragone
Distinctes des liqueurs produites en France, les différences résident dans :
  • les plantes et ingrédients entrant dans sa composition, d’origines en partie différentes lorsque produites en Espagne
  • la provenance des eaux-de-vie utilisées dans la fabrication, espagnoles à Tarragone et non plus d’origine française
  • les conditions de vieillissement des liqueurs en Catalogne, dont les fûts sont stockés dans des greniers soumis à des amplitudes de température bien supérieures à celles constatée en France.

Ces éléments influencent la composition même des liqueurs et font que celles de Tarragone diffèrent à plus d’un titre de leurs homologues françaises.
En ce qui concerne la présentation, elle a bien entendu variée au fils des temps mais l’étiquette précise l’origine géographique de la production ce qui permet de les distinguer.

Aujourd’hui, vieilles Tarragona et Santa Tecla
Depuis que la distillerie de Tarragone a cessé son activité en 1989, toute la production est effectuée à Voiron et les vieilles bouteilles espagnoles sont de plus en plus convoitées. Non seulement elles sont rares mais elles commencent à avoir un certain âge ! Prestigieuses, elles figurent parmi les chartreuse les plus recherchées.
Et c’est pour célébrer cet héritage et le lien avec la ville catalane que chaque année les Pères Chartreux produisent une série limitée de leur liqueur à l’occasion des festivités de la Santa Tecla en septembre.

mardi 12 juillet 2011

Deux jours avec les Fous de Chartreuse

Les 26 et 27 juin derniers s’est tenu un voyage des Fous de Chartreuse à Voiron, le second après un précédent périple en 2005 et il n’est pas inopportun de parler de pèlerinage en Chartreuse tant ces deux jours recouvrirent une dimension toute particulière et resteront gravés dans la mémoire de ceux qui y prirent part !
Le riche programme de ces journées, les moments forts et partagés, les nombreux échanges et discussions entre passionnés sous un beau soleil estival et surtout sous les auspices de la liqueur des pères chartreux contribuèrent à faire des ces deux jours une série de souvenirs précieux...

La Chartreuse avait préparé un très beau programme pour ces 2 journées : visites de la distillerie, des caves, de l’exposition à Voiron, du musée de la Correrrie, repas et dégustations, promenade à la Grande Chartreuse, moments d’échanges... Le tout était parfaitement organisé par des hôtes fort attentifs et la bonne humeur était palpable parmi les chanceux participants.

Retrouvez un très beau compte-rendus illustrés de belles photos sur le blog Le chant des cigales : Le monde change, la chartreuse demeure.

Merci à tous ceux qui ont contribué à rendre ce week-end possible, aux personnes de Chartreuse Diffusion pour leur accueil chaleureux et leur exceptionnelle disponibilité et particulièrement à Mr Munoz pour ses commentaires passionnants ! Merci aussi à Philippe des caves Bossetti pour son entrain, ses chaussettes bicolores et sa magnifique Tarragone Verte ! Et merci à tous les participants pour leur bonne humeur !

lundi 20 juin 2011

Eau-de-vie Chartreuse

Eh oui, certains d'entre vous ne le savent peut-être pas mais une eau-de-vie de Chartreuse conditionnée en bouteille a vue le jour en 1941 du temps où, avant Chartreuse Diffusion, la Compagnie Française de la Grande Chartreuse exploitait ces liqueurs.

Fabriquée à Aigues-vives (Gard) par Vignal et utilisée pour servir de base aux liqueurs, cette eau-de-vie n'a apparemment pas été commercialisée à grande échelle à l'époque (cf. dépliant : «La vente (dans toutes les bonnes maisons d'alimentation) est momentanément limitée.»), les Chartreux craignant d'être assimilés à des négociants d'alcool. Elle n'a finalement été mise sur le marché que vers 1990 (Cf. Chartreuse Histoire d'une liqueur – Guide de l'amateur de Michel Steinmetz chez Glénat).
Voilà ce que l'on sait sur cette fameuse eau-de-vie Chartreuse, qui reste pleine de mystère et pose pas mal de questions :
  • Pour commencer, elle a été vieillie en fût, mais combien de temps et dans quelles conditions avant d'être mise en bouteille en 1941 ?
  • Ensuite on peut se demander combien de litres ont été mis en bouteilles, et donc combien de bouteilles ont été mise sur le marché à partir des années 1990 ?
  • Et son goût...et bien cela ressemble à un vieux cognac ou un vieux marc, mais nous vous en dirons plus après une dégustation digne de ce nom !
Autres informations à signaler : en 1944 le Brandy CAR est créé par les chartreux à Tarragone qui est un équivalent de l'eau-de-vie. Signalons également la commercialisation d'une eau-de-vie de poire Williams (fruit entier) toujours en vente actuellement.
Pour finir, près de 60 ans après leur conditionnement, les dernières bouteilles présentent un bouchon détérioré et une évaporation du précieux breuvage, d'où la décision de Chartreuse Diffusion de reconditionner la fin de leur stock et de le remettre en vente avec un certificat d'authenticité.
[Article de Rodolphe, merci à lui !]

jeudi 9 juin 2011

Les liqueurs d’origine monastique

Les liqueurs monastiques constituent un segment du marché des spiritueux en partie au moins assimilé à celui des liqueurs à base d’herbes et d’épices. La chartreuse aujourd’hui encore produite sous la supervision de moines en fait figure d’exemple-type tant par l’héritage lié à son histoire que par sa composition à base de plantes et son goût caractéristique.


Des origines...
Ces liqueurs sont très anciennes et avant d’être un produit d’agrément il s’agissait de concoctions de plantes fabriquées par des moines et destinées à soigner. Au Moyen Age ce sont les ordres religieux qui détiennent le savoir nécessaire, herboristerie et connaissance des procédés de production. Initialement d’une commercialisation locale et limitée, leur nombre est élevé et les variantes de compositions sont très nombreuses et diverses.
Le XIXème siècle voit triompher la chartreuse en terme de ventes et de renommée et selon Michel Steinmetz, auteur de l’ouvrage de référence à son sujet : “celle qui fut nommée "Reine des liqueurs" et qui régna sans partage sur le monde des digestifs entre 1840 et 1973 fut la Jaune... à 43°.” Ce type de produit est alors en phase avec les habitudes de consommation du public et le marché se développe fortement, le progrès technique et la révolution industrielle permettant une production bien plus importante qui sera aussi le fait d’industriels.

… au terme du XIXème siècle
Il n’est pas rare que ces derniers s’inspirent des compositions et présentations des produits monastiques et traditionnels afin de profiter de leur image de marque et de leur succès sur ce lucratif marché. Il est donc important de distinguer les liqueurs effectivement produites par les moines. En ce qui concerne la chartreuse cela donne lieu à de nombreuses contrefaçons et imitations et ainsi à une abondante chronique judiciaire aux prémices des réglementations en terme de propriété industrielle.
La prospérité du créneau des liqueurs à base de plantes va être mise à mal dans la première moitié du XXème du siècle du fait de l’évolution des goûts des consommateur et du développement d’autres créneaux dont celui des boissons à base de fruits que le progrès technique en matière de conservateurs rend possible.

Liqueurs d’origine monastique - exemples et éléments caractéristiques
La chartreuse en est l’illustration par excellence, aujourd’hui encore la fabrication est supervisée par des moines chartreux ce qui constitue un argument commercial (cf nombreuses publicités ou les contre-étiquettes ATC). De nos jours son positionnement entre tradition et modernité est intéressant et les campagnes marketing transcrivent bien cet état.
On peut aussi citer la Bénédictine de Fécamp et la Lérina de l’abbaye de Lérins ainsi que, parmi des liqueurs à base d’herbes et d’épices, l’Izarra de la côte basque ou la Kerman. A noter que pour la plupart ces produits se déclinent en variantes jaunes et vertes à l’image de la chartreuse.

Les liqueurs monastiques sur :
  - The cocktail database
  - Les alcools des vieux bistrots

Outre l’origine de leur production qui est le fait d’ordres religieux, un certain nombre d’éléments les caractérise :
- Une recette ancestrale, qui s’inscrit dans une dimension historique et renvoie à la tradition, et en outre souvent tenue secrète jusque dans la nature de ses ingrédients
- Une composition à base de plantes, aromatiques, médicinales et d’épices
- Un produit attaché à une origine religieuse et/ou géographique
- Une présentation caractéristique des étiquettes et bouteilles avec des similarités dans l’aspect traditionnel de l’image de marque et l’usage de symboles et d’une identité visuelle différenciante des autres liqueurs

dimanche 22 mai 2011

Chartreuse collection

Les photos ci-dessous parlent d’elles-mêmes. Elles proviennent de la collection d’un passionné, Marc, autour de la chartreuse. Celui-ci a accepté de répondre à nos questions au sujet de cette dernière afin de nous la présenter et nous l’en remercions vivement, d’autant plus que l’on n’a que rarement la chance de voir tant de pièces rares et que le propos est passionnant !


 « Il n'est pas simple de vous présenter rapidement ma collection : la passion pour la chartreuse a occupé les 10 ou 11 dernières années de ma vie d'une façon très envahissante et j'ai tellement d'anecdotes à ce sujet que même une discussion de plusieurs heures ne suffirait pas à approcher un semblant d'exhaustivité !

Ma passion a commencé à travers la passion du vin. J'étais avec un ami chez un ami vigneron chez lequel nous venions de faire un très grand repas. A la fin de celui-ci, le vigneron nous proposa un verre de chartreuse. J'ai refusé car mon goût ne me portait pas vers les alcools forts. Mais mon ami m'a convaincu d' essayer. Bien qu'il s'agissait alors d'une VEP verte, j'eus tout de suite un coup de foudre. Mon ami vigneron me dit alors qu'il fallait que je recherche des Tarragone en Espagne. Je m'y suis attelé et après des échecs sur la côte nord, j'ai décidé de passer mes vacances d'été à Tarragone. Depuis, je suis arrivé à infiltrer un milieu de collectionneurs grâce auxquels j'ai pu me procurer quelques bouteilles et objets de pub. J'avais un ami devenu très proche qui était aussi fou furieux que moi : il a aujourd'hui disparu, emporté par un cancer du poumon. Ce dernier avait une fibre historienne et il m'a beaucoup appris quant à la datation des bouteilles de Tarragone : il connaissait toutes les dates d'apparition des nouveaux modèles de bouteilles et d'étiquettes. Il était plus passionné par la publicité autour de cette liqueur que par les bouteilles elles-même...



Je n'ai aucune idée du nombre de pièces qui composent ma collection, ni du nombre de bouteilles qui évolue sans cesse au gré des achats et des consommations !

Pour moi, les plus belles pièces sont, au niveau des bouteilles françaises :
- la jaune et la demie jaune d'avant 1903
- les Fourvoirie 1935 verte et jaune
- les Fourvoirie des années 30-40 export USA jaune et verte où figure sur la double étiquette le nom liqueur à la place du classique "une Tarragone"
- le double magnum de verte des années 50
- la VEP 1953 commémorative du couronnement d'Elisabeth II
- les magnums vert et jaune des années 60
- la VEP verte 1964 dans une bouteille de 37.5 cl (j'ai acheté la même en jaune mais ne l'ai pas encore récupérée)

Pour les bouteilles espagnoles:
- la bouteille type 1910 en litre jaune
- les bouteilles avec le cartouche sablé export USA et importées par Batjer dans les années 20
- les bouteilles das années 30-40 importées par Schenley
- les Brandy car (équivalents de l'eau de vie de chartreuse en France, produits dans les années 40 à Tarragone suite à la pénurie de sucre), notamment le rarissime dulce réserve d'Alphonse XIII et la plus encore rarissime petite bouteille d'1/8 de litre.
- les bouteilles des années 40 et 50 avec toutes leurs variante (forme du goulot, capsule d'étain ou non, etc...)
- les flacons de poche appelés petacas en Espagne.
- la bouteille de dentifrice en 1 litre.


Au niveau des objets :
- le grand tableau sur verre peint à la main avec la bouteille de Tarragone des années 40. Cette magnifique pièce a été achetée à un antiquaire de Valence (Espagne) : elle était en décoration dans un restaurant de la région d'Alicante, propriété d'une ancienne gloire de la chanson espagnole des années 60 (une sorte de Dalida espagnole qui possède encore plusieurs restaurants dans cette région)
- la boule d'acier, véritable fantasme pour tous les collectionneurs et notamment les Espagnols chez lesquels, à Tarragone, deux exemplaires sont connus. La mienne n'a pas été fabriquée à Tarragone mais à Fourvoirie, sans doute avant l'expulsion.
- le fixé sous verre en excellent état avec la bouteille de Tarragone des années 10.
- le tableau provenant de la distillerie de Tarragone et acheté à un antiquaire de Tarragone par mon ami décédé qui me l'a offert. Ce tableau est très intéressant car ses diagrammes illustrent les productions de liqueur dans les 50 premières années de fonctionnement de la distillerie.. Cette pièce unique est entièrement peinte à la main et est un travail presqu'aussi minutieux qu'une enluminure.
- une tôle très grand format reprenant l'illustration de l'affiche de 1932 réalisée par Favre. Ce type de tôle était mis devant les devantures des magasins de vente de la liqueur, par exemple à Saint-Laurent-du-Pont.

Pour répondre à votre question sur les objets ou bouteilles qui me manquent et que je recherche, je citerais en premier lieu la Tarragone 1910 verte en bouteille ou demie-bouteille. Pour ce qui est des objets publicitaires, beaucoup manquent mais j'aime beaucoup les menus et il y a une série de 6 menus illustrés par Harry Eliott dont je ne possède que 2 exemplaires : je recherche donc les 4 manquants. Pour cela, je consulte quotidiennement les sites internet...


C'est vrai que ma maison ressemble à un musée mais je n'ai d'autre motivation que ma passion pour cette liqueur et je trouve que les vieilles publicités ont une âme particulière qui reflète bien l'époque à laquelle elles ont vu le jour. Tout ceci s'est fait naturellement au fil du temps.

Enfin, je bois peu mais régulièrement de la chartreuse, pourvu qu'elle soit bonne donc vieille... J'ai actuellement en cave une bouteille entamée il y a un mois de "Marseillaise" jaune époque 1921-29 : c'est grandissime. Sinon, j'ouvre régulièrement des "cumbre" jaune ou vertes, c'est-à-dire des Tarragone des années 50 et c'est tout aussi fabuleux. Ce qui m'impressionne souvent dans ces liqueurs, c'est ce qu'on pourrait appeler le "toucher de bouche" qui est une sensation extraordinaire mêlant une attaque merveilleusement puissante à une douceur et une longueur en bouche exceptionnelles. »
[Un grand merci à Marc !]

lundi 16 mai 2011

Différents modèles de liqueur du 9ème centenaire

La liqueur de la 9ème centenaire, comme toutes les bouteilles de chartreuse, s'est vue opérer des changements au fil du temps, en terme de bouteilles, d'étiquettes, de bouchons, d'inscriptions... On en distingue plusieurs variantes avec des différences plus ou moins notables.

Bouteille actuelle
Etiquette caractéristique de la Liqueur de 9ème centenaire" avec le "L" enluminé.
Capsule dorée et inscription en carmin.
Désormais l'année de mise en bouteille figure sur la contre-étiquette, mais il semble s'agir d'une évolution récente.


Modèle 2001 - 2004 commémoration de St Bruno
Talon bleu sous l'étiquette " Fondation de la Grande Chartreuse 1084 - 1984 Commémoration de Saint Bruno 1101 - 2001"
Capsule metallique bleu et vert .
Au cours de cette période la boite en carton est aussi de couleur bleue.


Modèle 1985
Etiquette de 10 cm de hauteur.
Dispartition de l'insciption en relief IX CENTENAIRE et il n'est plus mention des années 1084 et 1984 sur la cartouche en relief et en haut de l'étiquette.
Après 1985, l'étiquette est moins haute, 8 cm.


Modèle 1984
Contenance de 75cl (contre 70cl par la suite).
Etiquette de 10 cm de hauteur.
Mention des années 1084 - 1984 sur le haut de l'étiquette.
Ces deux années figurent aussi sur la cartouche en relief "GDE CHARTREUSE" surmontée du symbole de chartreux, le globe crucifère et les 7 étoiles.
Au bas de la bouteille inscription "IX CENTENAIRE" en relief.


En 1984 des étiquettes de chartreuses jaunes et vertes sont marquées d'une sur-impression rouge « 9° centenaire Gde Chartreuse 1084-1984 ».
(Merci à Manu et Rodolphe)

Voir aussi :

mercredi 27 avril 2011

8 recettes de cocktails à la chartreuse


Chartreuse Smash
  2 parts de chartreuse jaune
  4 tranches de citron
  8 feuilles de menthe
Piloner sommairement citron et menthe, ajouter chartreuse et glace, shaker vivement. Servir avec de la glace pilée et garnir d’une pousse de menthe fraîche. A la votre !

The Widow’s Kiss
  1 ½ part de calvados
  ¾ part de chartreuse
  ¾ part de bénédictine
  2 traits d’angostura bitters
La recette est évoquée dans Modern American Drink de George Kappeler paru en 1895.

Tahiti
  ½ part de gin
  ½ part de jus de citron pressé
  2 parts de chartreuse
Doubler avec du champagne brut
Source : porte-clé promotionnel

Yellow Parrot
  ⅓ d’absinthe
  ⅓ de chartreuse jaune
  ⅓ de Brady abricot
Quel plumage coloré !

The Last Word
  ¾ part chartreuse verte
  ¾ part de gin
  ¾ part de marasquin (ou liqueur maraschino) ¾ part de jus de citron frais
Combiner les ingrédients à de la glace dans le shaker et aux offices ! Garnir d’une cerise, de maraschino idéalement... M’en donnerez-vous des nouvelles ?

Purgatory
  2 ½ parts de rye whiskey
  ¾ part de chartreuse verte
  ¾ part de bénédictine
Garnir d’un zeste de citron.

Red Lion
  ½ part de liqueur de cassis
  4 traits de chartreuse jaune
  2 traits d’absinthe
  1 part de scotch whisky
Un peu de glace pilée, frapper fortement, servir le lion rouge !
Source : “American bar - Recette des boissons américaines et anglaises” de Franck P. Newman, 1904

Royal punch
  200 grammes de sucre en poudre
  ½ litre d’eau pour fondre le sucre
  le jus de 2 oranges et 2 citrons
  ¼ litre de curaçao orange
  ½ litre de thé froid très fort
  3 verres à madère de chartreuse jaune
  3 verres à madère de rhum
  500 grammes de fruits frais (cerises, fraises des bois, groseilles, framboises...)
Mettre le tout à rafraîchir dans un saladier et, au moment de servir, verser 3 bouteilles de champagne brut. (recette pour 20 personnes)
Source : “American bar - Recette des boissons américaines et anglaises” de Franck P. Newman, 1904

Voir aussi :